Une épopée fabuleuse, des vestiges magnifiques!
L’Occitanie a été le théâtre d’une croisade déterminante pour l’histoire de France. Lorsqu’on s’y intéresse un peu, on ne peut plus randonner sans avoir en mémoire cette gigantesque épopée du XIIIème siècle. Désormais, je regarde la tour Maurand, rue du Taur à Toulouse avec dans le cœur le souvenir de l’injustice qui a frappé un homme honnête, je vois dans la Montagne Noire les traces du comte de Trencavel agonisant dans la prison de Carcassonne et je réalise que les Pyrénées toutes entières auraient pu être l’épine dorsale d’un empire au lieux d’une frontière entre 2 pays. Après ces randonnées historiques, vous ne verrez plus de la même manière cette belle région. Fanjeaux, Minerve, Lavaur, Hautpoul, Monségur et tant d’autres noms de communes évoqueront pour vous les endroits où des peuples, des croyances et des cultures se sont affrontés dans une gigantesque bataille sans merci.
Des forces puissantes, religieuses et politiques, aux origines aussi lointaines que Rome avec sa papauté, Paris et Barcelone avec leurs royautés ont trouvé en Occitanie un terrain de bataille à leur mesure. Lors de nos pacifiques randonnées cathares, j’évoquerai pour vous les échos d’un conflit vieux de sept siècles.
Cycle de 5 jours sur l’histoire cathare
Je vous propose 5 journées de randonnée pour évoquer l’épopée cathare. Les 5 jours ne sont pas contigus mais peuvent s’étaler sur plusieurs semaines voire plusieurs mois. Le tarif pour ces journées est identique à des randonnées classiques (30€/personne + covoiturage)
Journée 1 : Les origines de la croisade
Lors de cette première journée, nous planterons le décor. On verra les tentatives infructueuses de Saint Bernard et Saint Dominique, les légats mal reçus et une mini croisade avortée. Nous ferons connaissance avec les forces en présence : papale, royale et comtale. Nous essayerons de comprendre la philosophie des cathares et pourquoi cela constituait une menace pour l’ordre féodal dans son ensemble?
Toutes ces questions seront évoquées lors d’une randonnée autour du village de Fanjeaux dans l’aude.
Autour de Fanjeaux - Aude
15 km
500m / -500m
Journée 2 : L’embrasement
Nous partirons de l’assassinat de Pierre de Castelnau en janvier 1208, pour arriver au premier siège de Toulouse en mai 1211. C’est l’époque où pratiquement tout réussit à Simon de Montfort, mais aussi l’époque des premiers bûchers accompagnant une conquête d’une rapidité stupéfiante. C’est là aussi que se cristallise un imbroglio politiquo-religieux qui ne trouvera son dénouement que bien plus tard.
J’ai choisi une randonnée à Minerve qui fut l’une des victoires retentissantes de Simon de Montfort, peu après que le peuple de Béziers fut anéanti.
Autour de Minerve - Hérault
9 km
350m / -350m
Journée 3 : L’enlisement, bataille de Muret et la mort de Simon de Montfort
Nous serons là au cœur de la croisade sur la durée. Cette période terrible pour l’Occitanie fertile en rebondissements et trahisons trouve son paroxysme avec les batailles autour de Toulouse où finalement Simon de Montfort trouve la mort en Juin 1218.
C’est à Roquefère et Lastours qui fut un puissant siège de résistance que nous évoquerons cette période.
Autour de Roquefère - Aude
16 km
740m / -740m
Journée 4 : Le chemin jusquà Monségur.
La mort de Simon de Montfort ne marque pas la fin de la croisade, mais plutôt l’arrivée tardive de la royauté française qui va peu à peu prendre le contrôle de l’Occitanie. La persécution des hérétiques et la destruction de tous ceux qui les soutiennent s’organise de façon redoutablement efficace.
L’évocation de cette période se fera lors d’une randonnée sur le site de Roquefixade et Montségur, évidemment!
Autour de Roquefixade - Ariège
7 km
270m / -270m
Journée 5 : l’inquisition jusqu’au dernier cathare
Au-delà d’une conquête politique, l’objectif de la croisade vu de la papauté était d’éliminer une église qui devenait concurrente de l’église catholique. L’instrument de cette éradication fut l’inquisition dont l’organisation a atteint son apogée dans la deuxième moitié du XIIIème siècle. On considère souvent que le dernier cathare fut Bélibaste brulé en 1321. C’est à la même période que l’évèque de Pamier, Jacques Fournier a consigné scrupuleusement ses observations de l’hérésie.
C’est donc naturellement autour de Montaillou que nous évoquerons cette longue agonie des hérétiques. C’est en effet le théâtre de l’ouvrage d’Emmanuel Leroy Ladurie qui nous fait revivre le quotidien ce se petit village face à l’inquisition dans son ouvrage inspiré des notes de Jacques Fournier.
Autour de Montaillou - Ariège
6 km
200m / -200m